Citoyens (es) Citoyenneté

Manifeste pour mettre fin au désordre sociale à travers un mouvement associatif.

fountain pen on black lined paper
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L’idée d’écrire ce manifeste prend sa source dans une profonde croyance personnelle provoquée par un signe venu vers moi, suite auquel est survenu la création en été deux mille dix-huit (2019) de, l’Association Nationale Algérienne pour la Protection de l’Environnement ( Aεeqqa uzemmur : ⴰⵄⴻⵇⵇⴰ ⵓⵣⴻⵎⵎⵓⵔ). L’enchaînement des évènements ont fait que, manifestement elle s’était liée au mouvement du 12 février deux mille dix-neuf (2019) qui s’est enraciné dans un conflit non pas entre autorité et rébellion mais plutôt, entre fins et objectivités d’une part, moyens et modalités d’autre part que j’exprime comme suit, avec des mots simples ;

J’ai foi en ma destinée.

On dit souvent que les rêveurs demeurent la tête dans les nuages, cependant on peut dire de moi que la mienne erre sur la lune, une lune que l’on peut apercevoir exclusivement du haut de cette montagne berbérophone qui est la mienne.

Ce jour-là fut un jour de fin de l’été, le ciel était parfaitement bleu au-dessus de ce petit village ou je suis née. C’est à coup sûr ce ciel parfait qui donne une nuit chargée d’étoiles noyée dans un clair de lune, ce caillou lumineux perché dans le vide entre ciel et terre autour duquel tous nos rêves restent bien accrochés. Déployant sa magique lumière pour laisser place à un paysage nocturne à travers lequel la nature veut nous faire passer un message comme si elle ne voulait pas que l’on arrête de la contempler plus que tout quand elle est enneigée. Dans un silence glacial elle entoure de ses bras les petites maisons de villageois isolées derrière leurs petites fenêtres qui semblaient endormi. Aucun souffle, aucun bruit on n’entendait rien sauf le glissement de cette vague blanche qui s’abat sur le sol autour d’un panorama de lumière argenté fusionnant avec une atmosphère froide et pure, le tout dominé par un ciel clair d’un bleu cristal. Ni hommes, ni bêtes tout semble mort par le froid.

Par d’autres temps durant la levée du jour, nous regardions cette lueur pointée son éclat des profondeurs de cette montagne pour se jeter sur cette terre splendide. Il y avait comme une agréable douceur à cette matinée si étonnante, si somptueuse mais que cette privation dont tous les feux rouges sont allumés condamne et barre la route à cet oxygène destiné à ce monde. Puis, peu à peu cette matinée devient très humide, l’environnement se couvre de brume, le ciel se chargea de gris, les nuages gonflent et s’enroulent, le décor plonge dans un épais brouillard. Soudain il se mit à pleuvoir assez précipitamment et assez fort.

En laissant courir ma plume sur ce récit, je me sens un peu comme la petite fille d’un capitaine de bateau faisant voile en pleine mer sous une effroyable tempête, avec ce genre de vagues qui montent et qui grossies et où, à mesure que le vent souffle la mer creuse, dont les précipitations m’amènent à me demander ; Cette mer méditerranée, n’est-elle pas connue pour être tranquille et sans grandes agitations ?

Et là, lentement, mes pensées me guident sur un autre chemin via lequel je me heurte à la réalité de notre civilisation.

Je suis maintenant en pleine Kabylie, cette région montagneuse située à l’Est d’Alger (Algérie) d’une superficie de 31 609 Km². Elle représente 15% de la population algérienne et 0,6% du territoire national, qui s’étire sur une côte méditerranéenne de près de 300 Km². Elle fait partie des populations Berbères du Maghreb du Nord depuis la période de l’antiquité. La Kabylie comme toutes les autres régions berbérophones, s’allièrent contre le conquérant sous les ordres du Roi Koceïla et de la Reine Dihya (aussi connue sous le nom de Kahina) dans les années 600. Les habitants de toute l’Afrique du Nord ont connu les mêmes invasions Carthaginoises, Grecs, Romaines, Vandales, Byzantins puis Arabes ceci au cours du VII septième siècle. Durant la période moderne vient le tour, des Espagnoles, des Turcs et enfin des Français. L’invasion Arabe autour du septième siècle avait laissé considérablement beaucoup de traces sur le sol Africain, notamment sa religion et sa langue qui avait touché tout particulièrement toute la région nord-Africaine. Progressivement cette langue se propagea peu à peu dans les montagnes, ces derniers instaurent leurs liens matrimoniaux et économiques qui supplanta peu à peu le Berbère dans plusieurs régions, dont ne faisaient pas partie certaines, (comme la Kabylie).

Le nom berbère est le dérivé du grec Barbaroui tiré du mot Barbarus qui signifie une frontière linguistique entre la civilisation romaine et Berbère. Ce qui rapproche les différents Berbères, c’est la familiarité de leur langue. En effet on peut entendre parler berbère mais en revanche, on ne peut pas parler qu’une seule langue Berbère. Néanmoins, il existe deux sortes de Berbères. Les parlés Berbères du Nord qui sont : le Chleuh, le Tamazight, le Rifain, le Chaoui, le Mozabite, le Kabyle et le Nefoussi. Les parlés Berbères Méridionaux qui sont, les parlers Gourara, le Twat de l’ensemble des Touaregs qui chevauche le Niger, Mali, et Burkina Faso. De nos jours les plus parlés sont, le Kabyle, le Chleuh, le Chaoui et le Rifain. Toujours est-il que, sous ce même règne encore aujourd’hui toutes les régions d’Algérie sont déchirées par différentes opinions séparatistes qui divisent le pays. Il est évident qu’avec un taux d’analphabètes de 26 % nombreux sont ceux qui ignorent que, tous les Algériens, j’irais même jusqu’à dire que tous les magrébins, musulmans ou pas sont tous des berbérophones.

Cependant, il est important de rappeler que les premières manifestations culturelles en Algérie sont vielles de milliers d’années. Elles ont été marquées par diverses richesses notamment grâce à ses différentes régions. Chaque région, chaque oasis, chaque ville constituent un espace culturel particulier. La Kabylie, Les Aurès, L’Algérois, Les Hauts Plateaux, La vallée du Mzab, Le Gourara, Le Hoggar, La Sonna, L’Oranie sont toutes des régions avec des particularités culturelles, linguistiques, historiques et ressources naturelles. En cette même époque nos ancêtres vivaient en plein harmonie avec la nature. Cultiver la terre et en prendre soin était pour eux un enjeu humain, spirituel et de l’agroécologie. Le vivre ensemble et la participation aux travaux collectifs représentaient pour eux toutes sources de richesses dont la force et le courage étaient pour eux une forme évolutive pour éradiquer la misère.

Et voici arrivée notre époque ou le vivre ensemble se transforme en conflit.

Les gens construisent systématiquement leur vie sur des malentendus se préoccupants un peu trop de leur voisin, si bien qu’ils oublient que pour évoluer il faudra d’abord et avant tout régler les difficultés intérieures.

Ne craignez pas de dire ce que les autres n’aiment pas entendre.

Quand bien même certains sont instruits, mais pas forcément civilisés et c’est fondamentalement là que les choses se compliquent. Nous assistons à un bouleversement social inédit qui dans un même mouvement précipite la population dans une déchirure sociale inégale et discriminatoire qui entraine dans la vie de tous les individus des troubles psychiatriques et de grandes souffrances émotionnelles.

Notre pays contemporain est sous tensions. Nous faisons face à une intensification rapide des crises politiques, économiques, sociales, culturelles, morales et environnementales le tout dans des conditions imprévisibles qui menacent la paix et la cohésion sociale.

Dans une société ou chaque être humain, qu’il soit de l’est ou de l’ouest, du nord ou du sud, qu’il soit pauvre, riche, SDF, malade ou handicapé, il doit avoir son importance, le seul souci qui préoccupe la population, c’est la femme et la religion. Cette population se transforme elle-même en un piège très dangereux. À savoir que, cette religion utilisée à l’intérieur des terres à des fins mensongères pour agresser, séquestrer, violer et tuer au nom de toutes sortes de choses et où, le simple fait qu’une femme reste belle et élégante c’est faire injure à Dieu, pendant que les bus et les taxis saturés de femmes et d’hommes que la vie oblige à aller travailler et où, les mains baladeuses se faufilent cherchant le postérieur des femmes sans aucune gêne. Ces mêmes hommes, maris et frères bien conscients de leur comportement déplacé et immoral, vont jusqu’à interdire à leurs femmes et à leurs sœurs le droit d’aller travailler, ils vont même jusqu’à leur interdire la vue de leur propre balcon. C’est cette grande majorité de machistes qui réclament le retour des femmes à la cuisine et qui pensent savoir mesurer la dignité d’une femme à la hauteur de sa robe. C’est cette même majorité hypocrite préoccupé par les horaires de prières mais jamais par celles du travail qui se bouscule pour la prière du vendredi en piétinant sur des urines et se croit capable de duper Dieu par la barbe et multiplication des Hadjs en s’accordant le droit divin pour distribuer l’accès au paradis ou en enfer. Parmi eux, les mouvements contestataires qui secouent les élites qui eux-mêmes buttent sur la difficulté de trouver des idées porteuses de rassemblement, pendant que les politiciens surfent sur la colère populaire sans apporter de sérieuses perspectives.

Dire et monter.

Face à cette étrange injustice qui circule le plus naturellement du monde et qui plongent ces victimes dans une perplexité anxieuse, il y a comme un grand malaise ! Tout le monde fait exprès de ne pas voir ce mal-être ! de ne pas voir cette insécurité, de ne pas voir les faibles, les malades, les plus démunis, l’injustice, la famine, le manque de soins, la prostitution, les drogues, les suicides, la jeunesse et la sexualité, le chômage, le manque d’éducation, les femmes seules, les mauvaises conditions de vie des personnes âgées, les mal performants, les enfants maltraités sans oublier les épouvantables conditions sanitaires et environnementales. Les routes et les trottoirs sont dans un état de guerre. Les voitures sont sur les trottoirs pendant que les gens sont sur les routes avec leurs enfants et leurs poussettes. Pas de passages piétons, pas de signalisations sur les routes. Les stops ? Oh là ! il ne faut surtout pas s’arrêter car tu seras en infraction si tu le fais. Eh bien évidemment la priorité à droite, c’est pour la gauche, la ligne blanche continue est chevauchée même par les voitures auto-école où les conducteurs courent le marathon pour monter qui roule le plus vite et de qui possède la plus belle voiture.

Les immeubles poussent comme des champignons construits sur des dizaines d’étages sans aucune structure architecturale, ni sociale, ni environnementale, sans aucune norme de sécurité, ni parkings, ni local à poubelle, ni aucune isolation, du coup tous les voisins peuvent discuter entre eux sans même bouger de leur propre salon. La saleté, l’insalubrité, l’impureté, les déchets semblent être la seule idéologie morale pour laquelle nous sommes en total accord où toutes sortes d’odeurs se mélangent qui donnent naissance à des tonnes de mouches qui partagent nos repas sur les terrasses des grands restaurants. Cependant, les rats en voient de développement pour remplacer les hommes courent dans tous les sens, pendant que l’eau et le savon qui représentent deux produits universels à la portée de tous que manifestement la société fuit comme la peste pour des raisons impossible à décrire.

À quelques exceptions près, les gens sont sales sur eux-mêmes. La tenue Algéroise, kabyle, chaoui, sahraoui, oranaise, constantinoise se sont perdues, femmes et hommes traînent tous la même gandoura ou le même morceau de tissu qui vient d’ailleurs avec à leurs pieds des claquettes théoriquement utilisées que sur les plages mais qui, par conséquent représentent pour eux un accessoire vestimentaire incontestable même pour aller travailler, alourdi par leur poids à tel point qu’ils attèlent le sol de leur pieds en emportant toute la saleté et la poussière qui se trouvent sur leur route. Parfois même, leurs pieds sont recouverts d’une couche de saleté datant de plusieurs semaines à tel point que la peau se fissure et ressemble à celle d’un sol sec après un tremblement de terre. Leurs tenues dégagent une image de pyjama qui fusionnent avec celle d’une tenue de jour si bien que, si on les croise le lendemain au même endroit, on mettrait notre main à couper et jurerais que personne n’a bougé de là.

Des difficultés de langages s’incrustent dans le vocabulaire des gens. Autrement dit nous sommes tous de la même nationalité, nous parlons tous la même langue et pourtant, d’une région à une autre le besoin de se concentrer pour comprendre l’autre dans sa propre langue demande des efforts prodigieux. Que cela soit dans la langue Kabyle, Berbère ou Arabe des coupures de phrases, des consonnes ou des voyelles s’interposent si bien que l’on se considère tous comme des étrangers. Nous parlons une langue ou tout ce qui est concret se mut en tout ce qui abstrait. Une langue pour laquelle les usagés ne se donnent même plus la peine de chercher la vraie expression des termes. Une langue ou les usagés importent des termes d’une langue étrangère et se contentent d’agglomérer des éléments de langages conçu par d’autres sans essayer de trouver l’équivalant dans leur propre langue. Dès l’or que les mots deviennent obscurs et vagues l’intelligence perd sa capacité à saisir et à agir sur le réel. Le pire est que, cette corruption de la langue finie par contaminer les esprits, dont la grande majorité des intellectuels se murent dans un silence complice. Au bout du compte nous finissons toujours plus bête que nous le sommes.

Les mentalités sont bouleversées ! Les esprits sont minés ! Les règles et les principes fonctionnent à l’envers. Les limites soit elles ont changé de camp, soit elles ont foutu le camp. La réussite sociale passe par la commercialisation des individus sans aucun niveau, ni aucune connaissance. À défaut d’un gros billet les personnes les plus vulnérables n’ont aucune chance pour réussir à moins qu’ils aient le bras très long. Nous avons le gaz, le pétrole, le phosphates de fer avec 80% de jeunes qui ne s’aiment, qui ne se respectent pas. Nous vivons d’arrogance et d’ignorance avec un regard régionaliste et égoïste. Nous entretenons un système social dément, désordonné, faux, aveugle et violement illégal, dont le seul remède des gens, à défaut de la religion ils courent embrasser les pieds de tous les marabouts.

Étrangement, la société reste figée sur cette même image laide, moche, déprimante, excessive, sauvage, effrayante et démesuré qui n’est pas comme elle devrait être où nous avons l’impression de nous promener au milieu d’une déchetterie dans un environnement apocalyptique.

Par ailleurs, tout le monde le dit mais personne ne fait rien pour les arrêter, ces séries télévisées importées de Turquie et d’Égypte dont le contenu malsain bon à produire que des égarés, sèment la confusion dans tous les foyers. Les Algériennes pour le coup, sont bien formées et lourdement armées pour livrer bataille à leurs, mères, belles mères, maris ainsi qu’à toute la société. C’est cette grande majorité de femmes qui scandent « ma cuisine c’est mon bonheur », dont le seul passe-temps favori est de rester au quotidien les oreilles collées aux murs. Les cervelles 2023 sont comme anesthésiées. Pas de sport, pas de lecture, pas de cinéma, pas de sorties en couple. J’ai vécu la vie de ma mère, ma mère a vécu celle de sa mère et toi tu dois vivre la mienne dont le contraire constituerait un crime.

Voici une Algérie entêtée qui ignore son histoire ancestrale et qui reste agrafée et attachée à une autre. Autrement dit, c’est une population sur laquelle règne le désistement sociale et culturelle. Une Algérie du silence. Une Algérie sans dialogue ni solution. Une Algérie du ça va et du hamdoullah. Une Algérie du Inchallah qui n’hésite pas à mettre (sans aucune limite) le tout entre les mains de Dieu mais qui ignore quoi faire de celles que Dieu lui a donné.

Le drame est que ; sur 44 millions d’algériens nous avons tous l’impression que nous ne pouvons faire confiance à personne. Chacun dans sa solitude à cultiver ses incertitudes qui par l’instinct de survie il réconforte sa propre vie. En toute évidence, la seule chose à laquelle nous restons tous bien accrocher, du nord au sud et de l’est à l’ouest, c’est l’incivisme dans toute sa splendeur où la population fête la violence par le verbe et le comportement.

Même la nourriture, elle n’est plus une nourriture, elle a d’ailleurs déserté les étalages des marchés et a fait place à celle fabriquée avec des produits chimiques pendant que notre pays possède toutes les conditions climatiques adéquates pour une grande production naturelle. Ou sont donc passées les années 40 où l’Algérie était classée première au monde pour la production agriculture bio ? Khenchela «pôle» en matière de production de pommes (1.6 millions de quintaux pour l’année 2020) en dépit des obstacles majeurs au développement de cette filière, à savoir, les difficultés d’irrigation, le manque de filets anti-gèle, le manque de locaux de stockage ainsi que le mauvais état des routes impraticable en hivers, elle reste l’une des seules wilayas qui affiche son optimisme quant à l’augmentation et la production durant les années avenir.

Comment expliquer que l’Algérie se retrouve à importer son blé de l’étranger !? Autrefois, nos terres étaient abondantes de fruits, de légumes, de bovins, de moutons, de chèvres, de poules et de lapins. Il y avait des sources d’eaux, des lacs et des rivières, on ne connaissait pas les inondations. Il y avait des maisons agréables à vivre. Des femmes et des hommes étaient là, ils ont enduré, ils ont travaillé, ils ont construit. Aujourd’hui, nos terres sont arides et stériles, nos collines sont couvertes de broussailles. Nos rivières perdent leurs eaux qui inondent nos villes. Nos prairies ou jadis fleurissait toute sorte de plantes et de fleurs aujourd’hui elles sont recouvertes de saleté et ravagées par les incendies. La faune et la flore abîmée, les animaux sauvages disparus et plus aucun oiseau à l’horizon. Ou sont donc passées les Hirondelles de notre enfance ?

D’autre part, comment expliquer que des tonnes de nourritures notamment, de fruits, de légumes, de pains et de plats cuisinés sont jetés à la poubelle par des commerçants, des restaurateurs et des particuliers pendant que des millions de personnes meurent de faim ?

Toutes les limites sont désormais franchies au-delà desquelles l’absence de réactions provoquent des comportements brutaux compromettant toutes activités humaines. Nos journées commencent et s’achèvent en tournant le dos au monde en priant et chantant des cantiques. La démocratie n’est pas une solution idéale et le vote n’est pas une démocratie dans une société où il n’existe pas de culture démocratique.

Preuves extras techniques.

Voici une jeunesse qui, d’une génération à une autre attend que le pétrole lui remplît les poches.

Avec 26 % de chômeurs en 2019. Bizarrement personne ne veut travailler, tout le monde veut partir. Une jeunesse poussée par l’extinction et qui voit les pays occidentaux comme un paradis de l’eldorado. Une jeunesse qui scande vive l’Algérie mais qui, généralement la quitte à la première occasion par tous ls moyens les plus sérieux, pour des raisons qui existent dans m’importe quel pays du monde mais que seule nous Algériens se refusent à assumer !

Cependant, nous s’avons tous que, dans le monde entier pour obtenir un droit nous devons le payer d’abord. Qui pourra nier que partout dans le monde pour avoir une vie sociale correcte le système mondial nous oblige à payer toute sorte de taxes et d’impôts de tout genre mais, pas l’Algérie !

Partout ailleurs nous sommes verbalisées pour toutes nos mauvaises actions sociales et environnementales mais, pas en Algérie !

Le pire est que, toute la communauté mondiale nous connaît et nous rejette parce que peu importe où nous allons, nous emportons avec nous tout notre mauvais savoir-faire mais, en revanche le seul pays qui nous accepte telle que nous sommes, c’est bien l’Algérie. Le fait est que, nous acceptons d’investir toute notre énergie ainsi que notre argent dans n’importe quel pays du monde sauf dans le nôtre, et, nous rentrons chez nous juste pour nous faire enterrer sauf que, un cimetière ne peut rien nous apporter !

L’Algérie est classée 4eme PIB de l’Afrique derrière le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Égypte avec (169 Mds qui nous donne 3.841 millions par habitant. À cela ajoutons les exportations hydrocarbures qui représentent 92,80 % des importations. Et pourtant, on ose prétendre que le pays ne nous apporte rien! Et nous, ses enfants, qu’avons-nous apporté pour ce pays ? Rien également !

Néanmoins, une critique n’est jamais constructive pour celui qui la formule, cependant le politiquement correct toujours positif m’ennuie, donc appelons un chat, un chat. Mes opinions n’engagent que moi et dans la mesure où cette vérité des faits me perturbe, je trouve tout à fait légitime de la dénoncer sans pour autant se fâcher avec toute l’humanité. Cette façon de présenter les choses peut paraître assez marginale. Elle peut également paraître comme un discours fataliste qui annonce la fin de notre monde « c’est d’ailleurs le cas » Cela peut également s’avérer un discours un peu bourgeois qui à mon sens se présente sous toutes ses formes les plus graves pour lesquelles je vois un lien entre une pauvre esthétique contemporaine et le besoin de nettoyer la société de cette image dégradante qui reste collée à elle que les gens véhiculent avec eux dans tous les endroits de la planète.

Non à la rigidité.

Soyons claire et soyons honnête. Nous n’allons pas dans la bonne direction. Au fond on ne veut pas aborder la vraie question de la civilisation parce que, d’un côté la société se veut civilisée, de l’autre elle refuse cette politique d’intégration et d’éducation capable de changer le regard porté sur tout ce qui gêne. Le fait est, qu’une société où aucune institution n’est capable de revivifier un sentiment d’appartenance, de revivifier la fierté d’appartenir à un projet qui nous dépasse, on ne peut qu’affirmer que cette société sombre dans ce qu’on appelle l’incivilité généralisée, qui va de ceux qui jettent leur poubelle par la fenêtre à ceux qui gère les invasions fiscales. Autrement dit, c’est une société ou la parole publique est entièrement destinée à maintenir la discorde, la corruption et la dictature.

Autorité et Rébellion. Mouvement du (12/02/2019 ; entre les deux il y a qu’un cheveu.

La rébellion ; dans le tourment semble avoir la tête dans l’eau, balloté par le vent prête à tomber pour se relever, pour ensuite retomber.

L’autorité géante ; droite et debout, semble être au-dessus de tout, elle regarde de haut son amie la rébellion qui lutte pour se relever pour ensuite retomber.

L’autorité dit à la rébellion ; le savez-vous ? Moi le géant, je ne crains pas les orages, l’ennemi de cette nature n’est-ce pas cet oiseau qui est un fardeau pour elle ? C’est aussi ce mouvement de vent qui perturbe la surface de l’eau. Si les catastrophes naturelles sont si nombreuses, c’est aussi la faute de ce rayon de soleil qui ne fait aucun effort pour affronter cette effroyable tempête.

La rébellion dit à l’autorité ; vous avez tort d’accuser la nature ; n’êtes-vous pas fatigué de répéter sans cesse les mêmes théories ? le résultat est de plus en plus détestable ; les gens n’en peuvent plus de systématiquement se plier et baisser la tête, n’est-il pas de trop de vouloir aussi plier la nature ? Nous sommes que de petits faibles, humbles mais prudents dont le seul souci de la vie est de constamment résister à la force de toutes les tempêtes. Regardez, il ne fait pas beau, ce vent s’emploie à secouer nos armures. Pour nous, il ne nous est pas complétement étranger mais en revanche, il pourrait cependant vous montrer à vous que vous êtes que de simples orgueilleux qui s’imaginent puissants, car cher parrain, ça n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !

Sur ces mots, le vent se lève, l’orage gronde avec un souffle si puissant qu’il dévaste tout sur son passage.

L’autorité ; blessée tente de résister à cette force naturelle qui lui vient des Cieux.

La rébellion dit à l’autorité ; alors mon cher parrain, ce que j’ai prédit n’est-il donc pas arrivé ? La flexibilité, n’est-elle pas préférable à la rigidité ?

L’autorité ; jette une fois de plus la faute sur cette nature qu’elle méprisa. On sentait dans sa voix sa haine insatisfaite, elle souffrait et avait dans le regard mille douleurs et avant de mourir elle eut un triste sourire et dit « Je suis encore un géant. »

Seulement voilà, même pour un géant, il devient difficile de gérer un conflit dans un monde ou la seule solution de contrôler une population est de la sanctionner. Peu importe le nombre de jours ou de mois que durera la tempête, autorité et rébellion sont conscients que pour monter sur ce radeau, il faut obligatoirement prévoir les bonnes techniques de survie pour éviter un naufrage. Nous sommes tout à la fois confrontées à un défi de rompre et celui de construire. Dans le ciel comme dans la vie, après la tempête vient le beau temps. Cela peut sonner creux dit comme ça, mais il y a que l’éphémère qui dure. Le souci est que, toutes ces institutions ont tellement de défis les l’unes envers les autres qu’il est quasi impossible qu’elles se voient partager un moment cordial. Il y a sûrement une raison valable à tout cela, mais ça reste tout de même un problème parce que, si les institutions au niveau national ne sont pas capables d’insuffler et d’entretenir quelque chose qui ressemble à une religion civique et bien cela serait aux institutions beaucoup plus communautaires et moins laïques qui se feront un plaisir de le faire.

L’espoir des idées neuves.

Moi, signataire de ce manifeste je suis pourtant convaincue que ce sombre tableau n’est pas une fatalité car j’ai vu de mes yeux comment un simple caillou peut détourner le cour d’un fleuve.

Notre société est aujourd’hui face à un choix qui déterminera son avenir. C’est un choix qu’il faudra assumer collectivement pour une seule Algérie Algérienne, en accord avec des valeurs importantes, des valeurs universelles et légales, dans l’intérêt de tout le monde et toutes les générations à venir.

Par conséquents, que pouvons-nous faire aujourd’hui pour renforcer nos valeurs ?

Que pouvons-nous faire pour accéder à la lumière sans être dans l’ombre de quelqu’un d’autre ?

Néanmoins deux options s’offrent à nous ;

· Poursuivre cette trajectoire et demeurer dans l’impasse éternellement.

· Ou bien, prendre notre destin en main en décidant collectivement de changer de cape et inclure dans notre quotidien et dans toutes nos activités une ambition sociale et environnementale en mettant en avant le plus utile pas le plus agréable.

La clé du développement d’une société se trouve d’abord dans le pardon, ensuite dans l’acceptation de l’autre tel qu’il est. Aimer l’autre, c’est lui révéler sa valeur pour qu’il ne soit plus gouverné par la peur et la haine. Accepter l’autre demande un vrai travail sur nous-mêmes, car nous devons être capables de reconnaître la différence pour s’accepter tel que nous sommes pour avoir la force d’apprivoiser nos angoisses, nos doutes et nos peurs. L’idéal est d’éviter de vivre dans le virtuel ou l’imaginaire, mais plutôt dans l’humilité du réel. Découvrir le risque et le défi de s’engager dans la simple réalité, car la vie n’est pas un conte de fée mais une réalité faite de toutes libertés.

Au cœur de ce désastre qui menace, la métamorphose est possible. Être civilisé, c’est aussi une affaire des pouvoirs publics. Ils doivent s’investir un peu plus pour que la société algérienne devient plus humaine. Notre société doit mettre les plus pauvres au centre d’elle-même pour que les personnes vulnérables trouvent le soutient dont ils ont besoin pour éviter qu’ils restent cloîtrés chez eux derrière les murs de leur désarroi, pas par générosité mais par humilité. D’autre part, pour se faire comprendre de cette population qui n’a pas pour habitude de s’investir, l’idéal est de viser sa fierté, car au fond cette jeunesse désireuse de se battre contre ceux qu’elle appelle ses ennemis, c’est uniquement dans le but de protéger ceux qu’elle aime et ce qu’elle trouve beau. En occurrence, cette jeunesse doit également comprendre que la modeste contribution de chacun est essentielle et que c’est l’addition de toutes ces petites actions qui permettent de régler les grands problèmes. Cependant, cette jeunesse doit également comprendre que si son pouvoir repose sur une quelconque autorité, toute critique est perçue comme un danger et que ceux qui cherchent à éveiller l’espoir sont taxés, soit de naïfs, soit d’illuminés.

La clé du développement se trouve également et surtout dans l’éducation. Améliorer le système éducatif et prendre exemple sur les pays développés. L’école maternelle doit débuter à l’âge de 3 ans. Élever ses enfants vers un monde meilleur ne doit plus être un rêve. On doit pousser vers l’apprentissage et inclure dans le programme scolaire notamment, le respect environnemental, la lecture, la dance, la musique, le théâtre, l’activité sportive et l’art plastique. Nos enfants ont un énorme potentiel entre les doigts, comme le dessin, la peinture, le modelage qu’ils ont besoin d’exprimer. Motivons nos enfants à exprimer leur point de vue et leur goût pour les mettre sur le chemin de leur propre réussite personnelle avec au minimum une maîtrise de deux langues étrangères. Par ailleurs, la plus importante des activités reste l’enseignement de la vraie histoire et géographie Algérienne, ou l’éducation islamique aura également toute sa place, dont la bonté, la générosité et surtout la droiture morale seront leur guide vers une vie spirituelle saine pour un monde bon et juste.

L’éducation nationale doit se focaliser non seulement sur les connaissances culturelles, mais aussi sur les comportements pour que notre système idéologique nous conduit pour être de bonnes personnes. Et pour être de bonnes personnes ça n’est pas celles qui parlent aux petits bonheurs la chance, mais celles qui, après un vécu de plusieurs expériences deviennent des personnes utiles qui savent ce qu’elles disent et savent ce qu’elles font. Leur objectif n’est pas seulement pour être de bonnes personnes mais aussi pour être de grandes personnes. Les bonnes personnes ne sont pas celles qui se dépouillent pour paraître généreuses et les grandes personnes ne sont pas celles qui ont eu la chance de gravir quelques échelons pour se voir d’emblée puissantes. Pour cela et pour nous comprendre nous-mêmes, on doit savoir écouter les plus exclus, parce qu’une vie qui n’est pas partagée avec les plus humbles est une vie morte et ne pas écouter les plus exclus, c’est refuser le pain à un être. Tant que des faibles souffrent, tant que la nature est maltraitée, tant que les animaux sont traqués, nous ne pouvons pas pleinement être heureux. Il est facile de se décourager lorsque les choses sont contre nous, mais c’est justement parce que les problèmes sont si nombreux que nous devons tous nous sentir concerné et utile et c’est justement parce que le chemin est trop court qu’il ne faut pas trop attendre pour faire quelque chose de grand. Le courage peut naitre d’une idée idiote ou d’une erreur et n’importe quel abruti peut devenir courageux mais, l’honneur représente une très bonne raison pour faire les choses. Nous sommes tous fait d’un mélange de peurs, de haine, d’angoisses et de ténèbres, mais aussi de lumière, de confiance et d’Amour cependant, nous ne pouvons renouveler une institution que, si chacun de nous se renouvelle.

La clarification pour restaurer la paix.

Pourquoi pas créer un groupe de jeunes (femmes et hommes) qui ont les moyens, pour venir en aide à d’autres jeunes qui sont dans le besoin ? Un groupe de femmes et d’hommes de valeur et de courage, formant un trio d’étudiants, de sages imams et d’intellectuels du genre à passer toute la journée à se disputer pour résoudre un problème jusqu’à se quitter le soir fâchés mais dès le lendemain se retrouvent tous au rendez-vous des bons copains. En mot une amitié qui fait honneur à la société. Ce groupe de femmes et d’hommes doivent mettre en place un système de récupération des aliments avant qu’ils ne soient jeté par les commerçants pour en faire un usage utile. Conjointement, la transformation et la réactivation de l’économie sociale, ce sont aussi les bonnes conditions de vie public et sanitaire qui passent avant tout par la protection et la défense de notre environnement dans tous ses domaines.

L’environnement est un droit et aussi notre santé qui doit commencer par la valorisation de tous nos déchets.

L’Association Nationale Algérienne pour la Protection de l’Environnement, s’engage à mettre en place ;

Ø Un tri sélectif à la source suivi d’une création d’un point de chute (centre de récupération de tous les déchets déjà triés qui seront mis à la disposition de tous les recycleurs pour les travailler

(un par commune).

Ø Création d’une ferme de compostage, (une par commune).

Pour la valorisation définitif de tous nos déchets, ANAPE, prévoit la mise en place ;

Ø D’une création d’un centre de tri et de recyclage dernière génération, (un par wilaya).

L’Association Nationale Algérienne pour la Protection de l’Environnement appuiera toutes les personnes qui souhaitent s’y investir. Pour le coup l’idée n’échappe à aucun de nous que, chacun de ces domaines aura des retombées positives et engendrera sans aucun doute des millions de créations d’emplois, il suffit tout sobrement de le vouloir.

L’Association Nationale Algérienne pour la Protection de l’Environnement

( Aεeqqa n uzemmur : ⴰⵄⴻⵇⵇⴰ ⵓⵣⴻⵎⵎⵓⵔ) appuiera et accompagnera toutes les entreprises et particuliers qui souhaitent le retour à la production agriculture bio ainsi que celle de l’élevage et de la cueillette. L’ANAPE sera là également pour toutes ces sources d’eau de montagnes, eau de pluie perdue dans la nature qu’il faudra penser à récupérer. Elle sera là aussi pour pousser le retour vers la confection artisanale et le savoir-faire ancestrale. Pareillement pour la protection de nos forêts et de nos littoraux qui demandent de grands aménagements pour permettre à la biodiversité de se réinstaller.

En pesant le tout, on s’aperçoit que des tas de choses nous interpellent et que notre pays a besoin plus que jamais des compétences de tous ses enfants.

L’Association Nationale Algérienne pour la Protection de l’Environnement, s’engagent à travers plusieurs réunions à vous guider et vous présenter tous les moyens techniques et financières pour la mise en place de ces projets ;

Ø Comment peuvent-elles nous conduire à atteindre efficacement ces objectifs ?

Ø À quel moment ?

Ø À quel endroit ?

Ø Combien couteront-elles ?

Ø Et quelles seront les sources de leurs financements ?

Non ! on ne va pas se mentir. Face à l’ampleur du défi, nous savons tous que les engagements individuels bien que louables, ne suffiront pas. Il est clair que, pour un renouveau de société notre système politique contraint par des solutions d’intérêts contradictoires souvent éloignés de l’intérêt général et très souvent lourd de conséquences, ne peut plus en permanence éviter les sujets séditieux. Tant qu’ils refusent de faire confiance à la maturité de sa population la participation de celle-ci restera comme une illusion. Si le peuple sent que vous êtes fiable convaincu par votre force et votre compétence, les gens le verront comme une issue. De cette manière il y aura toujours une armée de fidèles pour suivre jusqu’au bout et dans les pires moments, c’est bien le seul espoir qui fait toute la différence. Néanmoins, pour plus d’efficacité et pour maintenir tout le monde motivé, l’idéal est de féliciter la grande majorité de citoyens qui prennent sur eux même plutôt que d’agiter une menace contre une minorité de réfractaires.

Ayez foi en votre destinée.

Pour ceux qui souhaitent un vrai changement, arrêtez de vous disputer si telle ou telle chose va loin ou pas assez loin. Choisissez votre camp et votre projet, développez-le pour lui donner vie et avancez-le. Changez ce point de vue ringard qui sent le moisi. Fuyez les grands flatteurs dont les cours sont toujours remplis et chérissez la critique. Ce que tu veux n’attend pas qu’il te vient de l’autre va le chercher toi-même. Autrement dit, toujours demander conseil, ne jamais faire comme l’autre veut mais comme toi tu veux. Ne laisses jamais à une personne la possibilité de te donner son avis sauf si tu le lui demande. En un mot, arrêtez d’être des suiveurs.

Toutefois, même si nous passons par toutes ces différentes étapes, la réussite ne sera probablement pas comme nous la souhaitons si nous ne passons pas d’abord par la parole. Si votre but est de contribuer au bien commun pour laisser derrière vous un monde meilleur que celui dont nous parlons, alors parlez et ne craignez pas d’être mal compris. Qui peut nier qu’un aveugle trouve son chemin par la parole ? Qui peut nier que si nous sommes différents de la race animale c’est par la faculté de parler !? Si vos idées sont empreintes d’un désir de justice, si vos idées sont inspirées par le bien, le vrai et le beau, alors vos idées sont appelées à devenir verbes, elles sont appelées à devenir paroles car, retenez bien que, au-delà du ridicule, au-delà des échecs et des maladresses on ne regrette jamais d’avoir exprimé ce qui fait se dresser notre esprit.

À partir de maintenant vos prises de parole écrites ou orales doivent avoir un but à atteindre. Vous n’êtes pas plus là pour faire de la figuration. Vous n’êtes plus là pour distraire le public. Vous êtes là pour apporter votre part de contribution et faire valoir vos droits pour défendre votre cause. Fini les paroles en l’air, fini les discours pour ne rien dire. Partons de l’ombre vers la lumière et arrêtons de nous battre.

Ne craignez pas de choquer si c’est pour servir la vérité. Nous peuple, par le peuple, pour le peuple, habillons-nous de sincérité comme vertu, d’efficacité et d’élégance comme principes.

Cela va probablement nous demander beaucoup de courage parce que la beauté et la vérité sont exigeantes à dire et très difficile à trouver mais, c’est un bon et beau combat. Apprendre à faire l’éloge de ce que l’on aime sans passer par le blâme, apprendre à poser sur le passé un regard sans haine et aborder l’avenir d’un œil plus déterminé, car au fond la vie appartient à ceux qui se redressent, à ceux qui lèvent la tête, à ceux qui d’une voix ferme, forte fond d’un épais brouillard des passions roses juste avec une parole.

Mon Algérie j’aurais aimé ne pas être algérienne pour pouvoir te choisir, ce matin-là, en sortant de chez moi après avoir compté les étoiles du soir, soudain mon âme saute au plafond il me manquait ton odeur. Dans l’un de ces curieux moments je me suis aperçue que l’un de tes drames venait d’atteindre mon cœur entier, il s’est brisé en morceaux de dix mille pièces ou chaque pièce serait une partie de cette mer agitée. Pour la première fois je venais de me rendre compte que je suis prête à tout pour toi. Peu importe si je fonce droit dans un mur je me sens prête à sauter dans ton inconnu.

Ce jour-là, le ciel était parfaitement bleu au-dessus de ce village ou je suis née. Après plusieurs jours de gris, de tempêtes, d’averses, d’arcs-en-ciel et de giboulées de tout genre, plus de brume, plus de vent, aujourd’hui c’est un soleil resplendissant.

Manifestement patriote, écrit par Madame MECHKAL BESSA Nacira Présidente et Fondatrice de L’Association Nationale Algérienne pour la Protection de L’Environnement

( Aεeqqa n uzemmur : ⴰⵄⴻⵇⵇⴰ ⵓⵣⴻⵎⵎⵓⵔ).

Engagement citoyens (es) ;

En tant que citoyen, en tant que travailleur dans la voirie et travaux publics, en tant que responsables de la sécurité routière, en tant que entrepreneur, en tant que représentant du système scolaire et éducatif, en tant qu’artistes, en tant que responsable des services de santé et administrations, en tant que responsable de groupe sociétal ou industriel, en tant qu’artisan, en tant qu’agriculteur et éleveurs, en tant que consommateurs, nous affirmons donc dans ce manifeste notre détermination de changer un système économique et social en lequel nous croyons le plus. Il est grand temps de prendre des mesures qui s’imposent et cesser de vivre dans l’anarchie et la pauvreté, pour une vie sociale digne pour nous et les générations futures. Nous devons placer la dignité humaine au cœur des projets de notre société. Nous sommes conscients que cela impliquera un changement dans notre mode de vie, car cela est nécessaire : Nous avons besoin d’un nouvel objectif que celui de nous maintenir dans des conditions sociales des plus misérables. Pour y parvenir un élan collectif doit naitre. Et puisque l’ampleur du chantier nécessite toutes les énergies, nous sommes prêts à mobiliser la nôtre avec détermination. Nous souhaitons par notre mobilisation, inciter tous les acteurs de la société – les pouvoirs publics, les entreprises, les particuliers et toutes les associations- à jouer leur rôle dans cette grande transformation et à mener les changements nécessaires vers une société enfin soutenable pour une nouvelle Algérie Algérienne prospère et juste.

Signer le manifeste

Signer ce texte, à quoi ça sert ? Pour vous, à prendre acte une bonne fois pour toute que les problèmes énoncés dans ce manifeste sont réels, et que vous souhaitez réfléchir à votre rôle dans leur résolution. Pour moi, citoyenne présidente et fondatrice de A N A P E

( Aεeqqa n uzemmur : ⴰⵄⴻⵇⵇⴰ ⵓⵣⴻⵎⵎⵓⵔ), à générer un élan collectif pour que ceux qui agissent ne soit pas minoritaires. Pour les autres, à montrer que, nous autres nous sommes conscients de ces problèmes et que nous les avons identifiés

                                                                                                                                    La présidente Madame Bessa mechkal Nacira